Des falafels ? Chiche !
Le 22/06/2023
Par Marie-Pierre Chavel
Décollage immédiat des papilles, direction le Moyen-Orient. Boulettes rondes ou aplaties, les falafels sont typiques de la cuisine du Levant où ils se consomment dans un pain pita, avec crudités, sauce au yaourt, etc., ou dans un mezzé, assortiment de spécialités (taboulé, caviar d’aubergine, etc.). Après avoir conquis New York où ils pourraient presque faire de l’ombre à l’historique hot-dog, ils ont séduit tout l’Occident. Parce qu’en plus d’être faciles à consommer chauds ou froids, ils sont à base d’une légumineuse ancienne mais moderne : le pois chiche. Économique, riche en protéines et en fibres, sans gluten, il permet de varier et de végétaliser son alimentation sans la déséquilibrer.
Traditionnellement, le falafel se fait avec des pois chiches crus (parfois des fèves), des herbes (coriandre, menthe, persil), des épices (cumin, cardamome), des oignons et de l’huile d’olive.
Mais l’industrie a parfois transformé, voire ultratransformé, cette recette simple, la rendant moins saine. Outre des ingrédients inattendus (patate douce, tofu, lentilles corail, purée de pomme…), on peut trouver des additifs comme le controversé acide glutamique (dit aussi extrait de levure ou extrait de soja). Les marqueurs d’ultratransformation sont présents surtout en conventionnel, mais des falafels bio en comportent encore. Pas ceux à marque Biocoop.
ÇA C'EST BIOCOOP
Les falafels pois chiche-menthe-coriandre et pois chiche-persil-cumin à marque Biocoop font voyager le palais sans mettre en péril l’environnement. Gourmands, ils sont 100 % bio, sans additifs ni marqueurs d’ultratransformation, et 87 % de leurs ingrédients sont français. Une chance pour la biodiversité, victime des pesticides, des importations et des monocultures.
Les pois chiches proviennent de la Cocébi, un collectif de producteurs bourguignons sociétaire de Biocoop. « En France, le blé, l’orge et le maïs couvrent 70 % des surfaces agricoles, rappelle Fanny Bigot, cheffe de produit chez Biocoop. Introduire des espèces dites mineures permet de restaurer la biodiversité et ses bienfaits. » Le pois chiche se contente de peu d’eau et de terres pauvres. Comme les autres légumineuses, il est capable de fixer l’azote de l’air pour enrichir le sol.
Article extrait du n°129 de CULTURE BIO, le mag de Biocoop, distribué gratuitement dans les magasins du réseau, dans la limite des stocks disponibles.